3-Un malheur n'arrive jamais seul

~Chapitre 3: Un malheur n'arrive jamais seul~

Peu après l'appel d'André Cartier, le taxi passa prendre Sébastien afin de le reconduire à l'aéroport le plus près. Malgré lui, il décida de retourner à Simcity pour voir les dégâts et pour dire un dernier adieu à sa famille.

Heureusement pour lui, son voyage de retour se passa à merveille. En quelques heures, il était passé de l'île Twikkii à Simcity. Rendu là, il appela un taxi. Celui-ci le ramena chez lui, ou du moins, sur le terrain de son ancienne maison.

Lorsqu'il sortit du taxi, il constata avec effroi l'ampleur des dégâts.

*Mon dieu! André Cartier avait raison! Il ne reste absolument plus rien!...*

En effet, il ne restait plus rien. Toute la bâtisse avait été ravagée par les flammes. Et plus encore. On pouvait facilement voir que le feu s'était propagé sur l'ensemble du terrain si bien que le voisin avait faillit y passer lui aussi. Le gazon était presque tout brûlé et les arbres étaient morts, brûlés eux aussi. De plus, la clôture était partiellement brisée, sans doute à cause de la démolition de la maison.

Ce n'est qu'après plusieurs minutes qu'il se rendit compte de l'ampleur de l'incident. Non seulement il avait perdu sa famille et sa maison, mais il ne lui restait presque plus de simflouz. Lui qui avait toujours eu peur des banques gardait secrètement toutes ses économies à l'intérieur de la maison. Sa richesse avait ainsi brûlée au même moment que le reste. De plus, il ne retirerait aucun simflouz de cet événement puisqu'il n'était pas assuré...

Ayant assez vu ce paysage désolant, il se rendit au cimetière.

À cet endroit, il pleura la mort de ses proches et se sentit coupable d'être parti en vacance seul. Il aurait dû emmener sa famille avec lui. Sinon, il aurait dû rester chez lui. Mais avant tout, il regrettait d'avoir oublié d'installer des détecteurs de fumée.

Étant incapable de travailler le lendemain, il appela son patron pour lui demander congé.

Dring! Dring!

Jacques: Oui bonjour?
Sébastien: Bonjour M. Jacques. Ici Sébastien.
J: Bonjour Sébastien! Comment allez-vous?
Séb: Vraiment très mal...
J: Ah oui? Pourquoi donc?
Séb: Eh bien...hum...le jour de mon départ pour l'île Twikkii, il y eu un gros feu chez moi. La maison était une perte totale et...et Magda et les enfants sont...décédés...
J: Oh mon dieu! Je suis sincèrement désolé! Je vous donne toutes mes sympathies...
Séb: Merci...

Il y eu un instant de silence.

Séb: Alors, euh...je vous téléphonais pour vous demander si je pouvais prendre quelques jours de congé afin de reprendre un peu le dessus et de faire mon deuil...
J: Oh! oh! Vous n'êtes pas au courant?!?
Séb: Euh, je crois que non! Que se passe-t-il?

J: Hum...c'est-à-dire que la compagnie Burosims a fait de grosses pertes de simflouz dans Natovi et mon supérieur à décider de vous renvoyer pour cette raison...

Sébastien lui raccrocha au nez. Ceci était de trop. Cette dernière nouvelle fut la goutte qui fit déborder le vase. Il avait perdu sa femme et ses enfants; il avait perdu sa maison; il avait perdu tous ses simflouz et maintenant, il venait de perdre son travail. En une seule journée, il était passé de " l'homme le plus heureux et qui possède tout" à " l'homme le plus déprimé qui a tout perdu". Il avait vraiment touché le fond de la bouteille...

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